Nos Actions !

Accompagner, communiquer, influencer

Innocence en Danger s’engage dans la protection juridique des victimes, 
dans l’aide et le soutien psychothérapeutique, la prévention et la recherche


« Contre l’enfance maltraitée, il ne suffit pas de s’indigner.
Il faut se mobiliser, dénoncer, agir. » 

-

Homayra Sellier

Partie Civile

Accompagnement & Soutien Juridique

Accompagnement et soutien juridique

Considérant que la reconstruction de l’enfant victime passe par la justice, Innocence en Danger met tout en œuvre pour une mise en relation des victimes avec des avocats.

Parce que l’écoute et le soutien du parent protecteur sont fondamentaux dans le réapprendre à vivre de l’enfant victime, Innocence en Danger tient une permanence juridique gratuite à l’attention du parent protecteur.

L'équipe juridique

Une équipe juridique composée d'avocats spécialisés dans les domaines du droit pénal et du droit de la famille est à votre disposition pour vous conseiller. 

Vous pouvez la contacter via l’adresse mail suivante : info@innocenceendanger.lu

Notre équipe de la permanence juridique vous répondra dans les plus brefs délais.

Innocence en Danger s’engage aux cotés des victimes

Afin de mobiliser l’opinion publique sur les dysfonctionnements majeurs et criminogènes des services de l’Etat, et dès lors que la défense et la protection des enfants sont en jeu, Innocence en Danger se constitue partie civile dans de nombreux dossiers (tels que l’affaire Marina Sabatier, Tony, Fiona etc…). 

L’association est actuellement partie civile dans plusieurs dizaines de dossiers qui concernent plusieurs centaines d’enfants.

NB : Chaque constitution de partie civile est assurée à la charge financière totale de l’association et peut durer des années.


Innocence en Danger s’est constituée partie civile dans 55 procédures en 2023. 

En 2024, Innocence en Danger France sera partie civile à de nombreux procès, notamment dans le deuxième volet de l’affaire LE SCOUARNEC. 

  • PROCÉDURE SE PORTER PARTIE CIVILE

    SAISINE DE LA CHAMBRE CORRECTIONNELLE


    La chambre correctionnelle du tribunal d’arrondissement est saisie ou bien par la citation à prévenu à la requête du ministère public, ou bien par l’ordonnance de renvoi de la chambre du conseil du tribunal d’arrondissement ou bien par la citation directe à la requête d’un particulier appelé partie civile. La partie civile doit faire, par l'acte de citation, élection de domicile dans la ville où siège le tribunal; la citation doit énoncer les faits, et tient lieu de plainte.


    La personne appelée à comparaître devant la chambre correctionnelle est citée par citation à prévenu à la requête du ministère public ou par citation directe à la requête de la partie civile.


    La citation à prévenu à la requête du ministère public est notifiée, en général, par voie postale au moyen d’un pli recommandé avec accusé de réception et par lettre simple. La remise du pli recommandé et de la lettre simple se fait, par l’agent des postes, au domicile du destinataire. Le ministère public peut également faire notifier une citation par les agents de la force publique ou les membres de l’administration pénitentiaire.

    La citation directe à la requête d’un particulier est signifiée par exploit d’huissier de justice en tout endroit où le destinataire peut être trouvé.


    AUDIENCE DE LA CHAMBRE CORRECTIONNELLE


    La personne citée à comparaître, donc le prévenu, doit comparaître, à moins qu’il ne fournisse une excuse dont la validité est appréciée par le tribunal.


    Le prévenu comparaît en personne. S’il ne comparaît pas en personne, un avocat peut présenter ses moyens de défense. Dans les deux hypothèses, il est jugé par jugement contradictoire.


    Si le prévenu ne comparaît pas en personne ou ne charge pas un avocat de présenter ses moyens de défense, sans fournir une excuse valable, il sera jugé par défaut.Dans ce cas, le tribunal rend un jugement sans que le prévenu ait pu faire valoir ses moyens de défense. Par ailleurs, le prévenu défaillant ne peut pas bénéficier de certaines faveurs, telle la suspension du prononcé ou le sursis à l’exécution des peines.


    Si le prévenu, après avoir comparu à l’audience d’introduction, ne comparaît plus en personne ou ne charge plus un avocat de présenter ses moyens de défense, la décision à intervenir est réputée contradictoire.


    Le tribunal peut ordonner par un jugement non susceptible de recours la comparution en personne. Ce jugement est signifié au prévenu à la requête du ministère public, en annexe à la nouvelle citation.


    Si le prévenu ne donne pas suite à cette citation à comparaître, un avocat peut présenter ses moyens de défense. La décision à intervenir est contradictoire.


    Si le prévenu ne comparaît pas en personne ou ne charge pas un avocat de présenter ses moyens de défense, la décision à intervenir est réputée contradictoire.


    À l’audience, le prévenu est appelé à la barre par le président de la chambre correctionnelle qui vérifie son identité.


    L’instruction de l’affaire se déroule en trois temps :

    • D’abord, les témoins cités par le ministère public ou la partie civile, ainsi que les experts, s’il y en a, sont entendus par le tribunal.
    • Toute personne qui se prétend lésée par l’infraction, peut se constituer partie civile à l’audience et demander l’allocation de dommages-intérêts. La constitution de partie civile se fait par déclaration consignée par le greffier ou par dépôt de conclusions.
    • Ensuite, le prévenu propose sa défense, soit en personne, soit par son avocat.
    • Enfin, le ministère public résume l’affaire et prend ses conclusions ; le prévenu peut proposer ses observations.

    DÉCISION DE LA CHAMBRE CORRECTIONNELLE


    La chambre correctionnelle prononce un jugement en audience publique. Le jugement est prononcé par défaut lorsque le prévenu n’a pas comparu à l’audience où l’affaire a été instruite, ou contradictoirement si le prévenu était présent ou représenté.


    Les parties, le prévenu et la partie civile s’il y a lieu, ne sont pas tenues d’assister au prononcé du jugement. Toute partie au procès peut contacter le greffe de la chambre correctionnelle par téléphone pour se faire communiquer la décision contenue dans le jugement.



Voir tous les Procès

Prévention

Communiquer & Influencer

Innocence en Danger souhaite informer, prévenir et briser le tabou de l’abus sexuel des mineurs. L’association est à l’initiative de plusieurs campagnes de prévention et d’information sur les dangers du net en France et en Suisse. IED participe à des forums, colloques et conférence en Suisse et en Europe pour améliorer les prestations de préventions et pour assurer une meilleure prise en charge des victimes de violences sexuelles. 


Le confinement se termine, pas leur cauchemar !

Innocence en Danger a lancé cette campagne en 2020, pendant le confinement, face à l’explosion des maltraitances faites aux enfants. Sursollicitée pour des soutiens juridiques et psychothérapeutiques, le cauchemar de ces victimes ne s’arrêtera pas avec le déconfinement. Aidez-nous à les accompagner, ils ont plus que jamais besoin de votre aide aujourd’hui, et pour demain.


En soutenant Innocence en Danger, vous encouragez nos actions de prévention et de reconstruction psychothérapeutique, et vous nous aidez à intervenir juridiquement et thérapeutiquement.


Pour ne pas oublier le cauchemar des enfants de foyers violents.


Les Campagnes récentes d'Innocence en Danger (IED)

par IED|Rubrique : Campagne 5 septembre 2021
Innocence en danger brise les murs du silence Le 22 octobre 2020, 3 murs ont été installés sur la Place de la République. Ces murs ont été reconstitués à partir de trois histoires tragiques pour sensibiliser les français sur le rôle du signalement et l’importance du 119. Malgré toutes les campagnes de sensibilisation développées par des associations ces dernières années, les français ne signalent que très peu les violences qu’ils peuvent suspecter. La peur de se tromper, de dénoncer, de s’immiscer dans la vie privée de l’autre sont des freins au signalement et donc à la protection des enfants. Pourtant, le pire peut arriver tout près de chacun d’entre nous. Et c’est pour montrer cela que nous avons reconstitué trois murs d’à peine quelques centimètres, ayant séparé des enfants battus à mort et leurs voisins. « Juste un mur » est une opération forte, tangible et symbolique qui espère marquer les esprits. Mais parce qu’interpeller ne suffit pas, la campagne a aussi un but pédagogique essentiel : informer les français sur les violences faites aux enfants, les signes à ne pas manquer et l’obligation légale de de les signaler. Avec l’aide du médecin Gilles Lazimi, une liste de 9 signes d’alerte prioritaires (violences sonores, verbales, traces de coups, négligence, comportement craintif, peur etc… ) a été établie et partagée au plus grand nombre. Parce qu’à partir d’aujourd’hui, appeler le 119 ne doit plus être une possibilité mais bien un réflexe . « Si vous doutez, appelez le 119 ».
par IED|Rubrique : Campagne 20 novembre 2019
Avez-vous déjà reçu une #LettreDeDémotivation ? Comme Julien, de nombreux adultes victimes de violences au cours de leur enfance subissent les traumatismes dans leur vie personnelle et professionnelle. Cette lettre de démotivation a été envoyée aux plus grandes entreprises françaises, pour rappeler que les entreprises aussi doivent agir pour la protection de l’enfance.  Chefs d’entreprise, responsables RH et recruteurs, rejoignez notre combat pour protéger les enfants dès aujourd’hui. Investissez dans l’avenir.
par IED|Rubrique : Campagne 11 novembre 2019
Nouvelle Campagne Rosa Park Un an après la campagne des Emoticones reconnue comme la 10ème campagne la plus créative au monde par le good report, Rosapark lance sa nouvelle campagne pour innocence en danger. Une campagne visant à alerter les parents sur les risques d’abus sexuels commis sur les enfants, au sein même du cercle familial ou dans leur entourage proche.
Voir toutes les Campagnes

Les séjours de résilience

Qu’est-ce que la résilience ?

A l’origine, la résilience est la capacité d’un métal à résister aux pressions et à reprendre sa structure initiale après avoir été déformé. En psychologie, on appelle « résilience » la capacité à vivre, à réussir, à se développer en dépit de l’adversité. (B. Cyrulnik, neuropsychiatre)


Le concept a été découvert en 1982 par Emmy Werner, psychologue américaine qui a suivi à Hawaï 700 enfants sans famille, sans école, vivant dans la rue et victimes d’agressions physiques ou sexuelles. Trente ans plus tard, la plupart d’entre eux étaient devenus des adultes détruits tandis que 28% avaient réussi à apprendre un métier, fonder une famille, et ne souffraient pas de troubles psychiques majeurs. Elle en conclut qu’il existe, chez les enfants, une capacité particulière à surmonter les traumatismes de la vie pour s’en sortir, et appela les enfants « résilients » ceux qui avaient fait appel à ces capacités.

Les séjours de résilience

d'innocence en Danger

L’histoire des séjours de résilience au sein d’Innocence en Danger commence en 2002, lorsque la maman d’une jeune fille qui avait été brutalement violée s’adresse à Homayra Sellier, fondatrice du mouvement Innocence en Danger, pour lui demander de l’aide afin de faire sortir la cette jeune fille du mutisme dans lequel elle avait sombré. Sachant que la jeune fille aimait les chevaux, Madame Sellier invite l’enfant à passer quelques jours dans un centre équestre. Suite à cette expérience, celle-ci entamera un suivi thérapeutique et trouvera finalement la force de témoigner contre ses agresseurs devant la Cour Pénale. 

Depuis 2003, plus de 2000 enfants victimes de violences sexuelles ont participé à nos séjours de résilience. Chaque séjour est programmé sur mesure, en fonction des besoins des participants. Ce sont des professionnels, art-thérapeutes, psychologues, pédopsychiatres, médecins et artistes qui accompagnent les enfants et encadrent les ateliers, riches en activités stimulantes et variées, culturelles, artistiques et sportives.


Les ateliers proposés ont tous une visée thérapeutique. On y trouve notamment équithérapie, musicothérapie, thérapie par le dessin, sculpture, théâtre, danse, montage de films, cours de cuisine, photographie, découverte de la nature, etc. Au cours des ateliers, des objectifs personnels ou collectifs sont définis. Ces objectifs permettent aux participants de se sentir suffisamment en sécurité pour s’exprimer artistiquement et émotionnellement. C’est ainsi que des liens se tissent entre les enfants confrontés aux mêmes difficultés. Et peu à peu, ils reconstruisent la confiance en eux-mêmes, en l’autre, et en l’avenir. 

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Nos séjours de résilience se déroulent sur deux axes :


  • L’aspect individuel, qui concerne les capacités propres à chaque enfant : son potentiel (rarement pris en considération dans notre société).
  • L’aspect relationnel, qui concerne les liens que l’enfant crée avec la société.


Ce sont de nouveaux horizons ouverts aux enfants victimes de maltraitances et de violences sexuelles. Dans un cadre idyllique et sécurisant, ces enfants qui ont vécu de graves traumatismes physiques, émotionnels et psychologiques entament la reconstruction de leur personnalité.


Les résultats


Toutes les études montrent qu’un enfant peut s’en sortir s’il dispose de tuteurs de développement autour de lui. À ce jour, les témoignages émanant des enfants eux-mêmes et de leurs parents, croisés avec les observations des experts sollicités par l’association, font état d’une évolution favorable pour les enfants.


De 2010 à 2013, une étude scientifique menée à l’Université de Koblenz a mesuré d’une manière plus approfondie l’impact des séjours de résilience d’Innocence en Danger. Ces résultats font état de l’amélioration de l’enfant et ce dans la durée.

Les enfants qui participent aux séjours résilience plusieurs années de suite comprennent peu à peu que l’on ne reste pas victime toute sa vie. Des relations sûres et fiables sont également une composante essentielle dans la guérison des effets des traumatismes, de l’enfance à l’âge adulte, et créent un environnement dans lequel le cerveau peut en toute sécurité commencer le processus de guérison.