Innocence en Danger

Innocence en Danger (IED) est un mouvement mondial de protection des enfants contre toutes formes de violences notamment sexuelles, présent dans de nombreux pays et partenaire d’associations internationales actives dans la lutte contre la pédo-criminalité.

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Demandes réceptionnées par IED en 2024

Les demandes sont variées et portent sur : 

  • Aide à porter plainte/faire un signalement/connaître les suites d’une plainte ; 
  • Questions consécutives à un classement sans suite ;
  • Demande de constitution de partie civile ;
  • Divers (prescription, dysfonctionnement de la justice, soutien médiatique...). 
En savoir plus sur les chiffres IED France

Actualités récentes

par IED 14 novembre 2025
Ce rapport a été soumis à l'ONU en octobre 2025 par trois psychologues cliniciennes françaises du CEFRAAP (Centre Francophone de Ressources et d'Accompagnement de l'Addiction à la Pornographie) en réponse à un appel à contributions sur la protection des enfants contre l'exploitation sexuelle. Le document défend une thèse forte : l'accès des mineurs aux contenus pornographiques constitue une forme d'agression sexuelle . Les auteures démontrent, à partir de leur expérience clinique et de la littérature scientifique, que l'exposition précoce à la pornographie (en moyenne à 9 ans) provoque une effraction psychique comparable à un traumatisme sexuel, avec des symptômes similaires au stress post-traumatique : souvenirs intrusifs, cauchemars, troubles anxieux, perturbation du développement psychosexuel et risque de reproduction de violences. L'objectif du rapport est double : faire reconnaître officiellement cette problématique comme une question de santé publique et de droits de l'enfant par les instances internationales, et obtenir la mise en place de mesures concrètes (cadre juridique de protection, blocage de l'accès, formation des professionnels, campagnes de prévention) au niveau européen et mondial. ------------------- Le rapport du CEFRAAP décrit le contact précoce des mineurs avec la pornographie comme une forme d’agression sexuelle psychique, soulignant ses effets traumatiques, neurobiologiques et relationnels comparables à ceux d’autres formes de violences sexuelles. 1. Nature du contenu pornographique « mainstream » La majorité du contenu consommé par les mineurs est phallocentré, violent et dénué d’affectivité . Études : 45 à 88% des scènes montrent des actes de violence physique (fessées, gifles, étranglement). 97% des victimes de ces agressions filmées sont des femmes, souvent montrées comme consentantes. Près de 50% des vidéos contiennent des insultes sexistes . Ces contenus valorisent la domination masculine, le manque d’empathie et favorisent une « culture du viol » (Dines, 2020). Les sous-genres tels que hentaï ou « dark romance » exposent des violences sexuelles sur mineurs ou des rapports de pouvoir extrêmes. 2. Une exposition de plus en plus jeune et souvent involontaire Âge moyen du premier contact : 9 ans. 40 à 70% des adolescents y sont exposés par accident (pop-up, réseaux sociaux, appareils familiaux). Études : Espagne : 90% des 11 ans ont déjà vu du contenu pornographique. France : 51% des garçons de 12 ans en visionnent au moins une fois par mois (ARCOM, 2023). Conséquences documentées : Développement de croyances sexualisées précoces, acceptation des rapports violents, troubles anxieux, dégoût ou honte. Installation d’une compulsivité sexuelle à l’adolescence. 3. Le contact précoce comme agression sexuelle Ce contact provoque une effraction psychique équivalente à un abus sexuel : sidération, honte, peur, excitation paradoxale. Symptômes identiques à un trouble de stress post-traumatique (DSM-5) : souvenirs envahissants, cauchemars, réactions dissociatives, évitement, dégoût de soi, troubles du sommeil, anxiété ou dépression, comportements autodestructeurs ou compulsifs. Exemple : un enfant de 8 ans peut revivre les scènes vues sous forme de cauchemars, ou un élève reproduire des gestes pornographiques à l’école. Les enfants n’ayant pas encore développé la distinction réel/imaginé ne peuvent intégrer ni symboliser ces images, d’où un traumatisme durable et silencieux . 4. Compulsivité et assimilation de la violence Chez les jeunes exposés précocement : Risque élevé de compulsivité sexuelle et d’imitation des comportements violents. 45% des jeunes s’inspirent de la pornographie dans leur sexualité (IFOP, 2017). 80% de ceux qui en consomment régulièrement adoptent des comportements sexuels agressifs. Effets neurobiologiques : La pornographie altère les circuits du plaisir, de la décision et de l’empathie (Kühn & Gallinat, 2014). L’association répétée de violence et d’excitation entraîne une érotisation du danger : le cerveau apprend à ressentir du plaisir face à la violence. Conséquences sociales : Hausse des pratiques violentes et des viols collectifs entre adolescents (phénomène des « manadas » en Espagne). Confusion entre désir et danger, perte d’empathie et banalisation de la domination. Conclusion Le contact précoce avec la pornographie correspond à une agression sexuelle médiée par la technologie, provoquant : effraction psychique, perturbation neurobiologique et désorganisation affective ; mémoire traumatique durable et altération de la régulation émotionnelle ; troubles anxieux, honte, addictions et comportements sexuels déviants. Reconnaître cette réalité permettrait une prise en charge clinique adaptée et une reconnaissance institutionnelle du traumatisme psychique infligé aux enfants. Télécharger le rapport complet
par IED 10 novembre 2025
par IED 3 novembre 2025
Chaque jour, des milliers d’enfants et d’adolescent·es subissent des violences qui marquent leurs vies à jamais. Trop souvent, leur parole est étouffée. Trop souvent, les coupables restent impunis. Le 15 novembre, refusons l’inacceptable. Marchons ensemble pour dire STOP. Pour briser le silence Pour soutenir les victimes et les survivant·es Pour exiger une véritable protection de l’enfance Vous êtes survivant·e ? Parent ? Ami·e, professionnel·le de l’enfance, ou simplement convaincu·e que chaque enfant mérite d’être protégé ? Votre présence compte. Votre voix compte. Ensemble, nous pouvons faire changer les choses. RDV à PARIS avec le cortège Innocence en Danger le 15 novembre , départ 14h, Place des Droits de l'Enfant, Paris 75014
par IED 27 octobre 2025
Un ancien directeur du Lëtzebuerger Kannerduerf (SOS village d'enfants luxembourgeois), qui a dirigé la structure pendant près de trente ans (1985-2014), fait l'objet d'accusations d'agression sexuelle. La fondation a saisi le Parquet le 7 mars 2025. Les faits principaux L'accusation centrale : Une ancienne résidente, aujourd'hui quadragénaire, accuse l'ancien directeur d'attouchements survenus en 2002, peu après ses 18 ans. Lors d'une sortie au cinéma organisée pour fêter son anniversaire, elle affirme avoir subi des attouchements et esquivé un baiser dans la voiture. À l'époque (2002) : La jeune femme s'était confiée à son entourage, mais l'affaire a été "balayée sous le tapis". Sa mère de substitution a minimisé l'incident, et aucun signalement n'a été fait aux autorités. En 2015 : L'ancien directeur s'est vu interdire l'accès au centre après un "incident" impliquant un déplacement non autorisé prévu avec deux jeunes filles, dont une mineure. Cette décision a été prise par la présidente de l'époque, Lucy Dupong, mais n'a donné lieu à aucun signalement judiciaire. En 2024 : La victime porte finalement plainte en juillet 2024. L'ancien directeur nie catégoriquement les accusations. La plainte est classée sans suite en mars 2025 pour cause de prescription. Le rôle d'Innocence en Danger L'association " Innocence en Danger " s'est saisie du dossier et a effectué son propre signalement au Parquet le 9 septembre 2025, après avoir mené une enquête et recueilli des témoignages. Eolia Verstichel, vice-présidente de l'association , déclare dans le signalement : " Des témoins travaillant au sein de SOS Kannerduerf aux moments des faits dénoncés nous ont indiqué que d'autres victimes potentielles, mineures à l'époque des faits, auraient également subi des violences sexuelles. " L'association a : Rencontré la direction du Kannerduerf Mené des investigations auprès de professionnels de l'enfance et de témoins Publié un appel à témoins sur son site Internet Sollicité l'ouverture d'une enquête judiciaire pour identifier d'autres victimes éventuelles Une psychologue ayant suivi l'adolescente au début des années 2000 a confirmé à l'association l'existence probable d'autres jeunes victimes et a décrit l'emprise exercée par l'ancien directeur sur le personnel. Contexte plus large L'affaire s'inscrit dans un contexte troublant : le réseau international SOS Villages d'Enfants, dont fait partie le Kannerduerf, est au cœur d'une tourmente concernant son fondateur Hermann Gmeiner (décédé en 1986), soupçonné d'agressions sexuelles et physiques sur des enfants entre 1950 et 1980. En Allemagne, 226 cas d'abus ont été documentés dans les établissements du réseau depuis les années 1960. Une enquête est ouverte pour « atteinte à l’intégrité sexuelle » (terminologie en vigueur depuis la loi d’août 2023, article 371-2 du code pénal, remplaçant « attentat à la pudeur »). Lire l’article complet sur : reporter.lu
par IED 27 octobre 2025
Contexte et ampleur du problème Amnesty International a publié le 21 octobre 2025 une étude alarmante sur les effets de l'algorithme de TikTok France, en collaboration avec l'Institut Harris. Cette enquête fait suite à un premier rapport de 2023 et cible spécifiquement les mécanismes dangereux du fil « Pour toi » pour les jeunes utilisateurs. Avec 21,4 millions d'utilisateurs actifs en France, la plateforme touche près d'un tiers de la population. Les constats préoccupants Une exposition massive à des contenus nocifs L'étude révèle que plus de 80% des jeunes de 13 à 25 ans admettent passer trop de temps sur les réseaux sociaux. La moitié d'entre eux sont régulièrement exposés à des contenus préjudiciables : promotion de corps idéalisés, troubles alimentaires, et dans les cas graves, incitations au suicide, dépression et automutilation. L'impact psychologique est considérable : 58% des jeunes se disent affectés, un chiffre qui grimpe à 75% chez les jeunes femmes de 16 à 21 ans. L'effet « rabbit hole » : une spirale infernale rapide L'expérimentation d'Amnesty International via de faux comptes de jeunes de 13 ans démontre la redoutable efficacité de l'algorithme : en seulement 45 minutes, deux profils sur trois reçoivent des messages explicites sur le suicide. Après trois heures, tous les comptes sont submergés de contenus sombres exprimant des idées suicidaires. Le témoignage de Maëllys, 17 ans, illustre parfaitement cette descente : partie de vidéos légères, elle s'est rapidement retrouvée enfermée dans un flux de contenus dépressifs qui ont alimenté son mal-être. Une régulation inexistante Le vide juridique et l'inaction L'avocate Laure Boutron-Marmion, qui représente le collectif Algos Victima (sept familles dont les enfants se sont suicidés entre 2021 et 2023), parle d'un « Far West numérique » et affirme que « nous sommes au degré zéro de la régulation ». Son cabinet reçoit désormais une soixantaine d'appels de parents confrontés à des situations similaires. Des lois non appliquées Malgré l'adoption du règlement européen DSA en juillet 2022 et la loi française de juillet 2023 instaurant une majorité numérique à 15 ans, ces textes restent lettre morte. Une étude de l'Arcom révèle que les enfants accèdent aux réseaux sociaux dès 12 ans en moyenne, avec un contrôle d'âge effectué dans seulement 18% des cas. Les enjeux et obstacles Le sénateur Mickaël Vallet souligne la complexité du défi : « Nous nous attachons à décortiquer ce qu'il se passe dans une organisation mondiale ». Il pointe l'opacité des structures et la lenteur des procédures juridiques face à l'urgence : « Une adolescence non protégée, ça passe vite ». Les mesures envisagées Amnesty International annonce déposer un recours auprès de l'Arcom, dénonçant les violations par TikTok de ses obligations européennes. Les recommandations parlementaires incluent la création d'un délit de négligence numérique pour responsabiliser les parents. Emmanuel Macron a réaffirmé sa volonté d'interdire les plateformes aux moins de 15 ans, s'appuyant sur un dispositif de vérification d'âge en test. Conclusion Ce rapport dresse le portrait d'une jeunesse consciente des risques (69% tentent de limiter leur exposition) mais incapable de s'en protéger efficacement, piégée par un algorithme conçu pour maximiser l'engagement. Face à des conséquences parfois mortelles et une explosion des signalements, l'urgence d'une régulation effective s'impose, nécessitant à la fois une action juridique ferme contre les plateformes et une éducation renforcée des parents et des jeunes. Lire l’article complet sur publicsenat.fr Témoignage : les dangers de TikTok pour les jeunes Extrait de l’article paru sur publicsenat.fr le 22/10/2025 (https://www.publicsenat.fr/actualites/societe/incitations-au-suicide-sur-tik-tok-france-amnesty-international-saisit-larcom?at_content=photo&at_term=publicsenat&at_campaign=linkedin&at_medium=Social&at_source=nonli) Aujourd’hui âgée de 17 ans, Maëllys s’est retrouvée victime de ces recommandations alors qu’elle était au collège. « Au départ, je regardais des danses, des playbacks de Disney, de téléréalité, de scènes de films », explique-t-elle à Amnesty International. Mais très vite, son fil « Pour toi » a évolué : « En 5ème, j’ai commencé à avoir des trucs tristes, j’ai très vite liké ces vidéos parce que je me sentais concernée. Puis Tik Tok me les a reproposées et tous les contenus de mon fil d’actualité étaient tristes, parlaient de dépression ». Et l’engrenage s’est installé : « Plus je regardais, plus je trouvais des ‘solutions’, par exemple des cachettes pour des lames de rasoir. […] Tu n’as plus de souvenir d’avant, quand tu étais bien, quand tu te sentais heureuse. Tu te dis tu dis que tu as toujours été malheureuse. […] On reste là-dedans, on continue et c’est un cercle vicieux ».
par IED 17 octobre 2025
À l'attention de Madame la Ministre de la justice, Elisabeth Margue Objet : Lettre ouverte : demande de reconnaissance anticipée du statut d'utilité publique pour Innocence en Danger Luxembourg Madame la Ministre, Nous vous écrivons aujourd'hui avec gravité et urgence. Notre association, Innocence en Danger, œuvre chaque jour au service des mineurs victimes de violences. Elle ne répond pas à une simple vocation : elle répond à un besoin vital, à une détresse immédiate et à une urgence humaine. Nous vous écrivons, portés par les cris silencieux de tant d'enfants victimes de violences sexuelles et d'adultes brisés, victimes dans l'enfance. Notre association, Innocence en Danger, existe depuis plus de 25 ans dans plusieurs pays : France, Allemagne, Belgique, Suisse, Colombie. En France, Innocence en Danger se constitue partie civile auprès de victimes dans des centaines de dossiers par an, et ce, depuis 2005. Chaque année, nos actions bénéficient à 400 familles en moyenne, représentant plus de 1000 enfants victimes. Notre association a fait ses preuves sur le terrain, au service des victimes, à travers nos séjours de résilience, dans les tribunaux et sur la prévention des violences sexuelles sur les mineurs. Elle agit avec rigueur et professionnalisme et bénéficie d'une reconnaissance internationale pour son expertise. En 2024, nous avons créé Innocence en Danger Luxembourg, convaincus que le Grand-Duché avait besoin d'une association spécialisée, solide et immédiatement opérationnelle pour répondre à ces enjeux cruciaux. Les chiffres et le terrain l'illustrent chaque jour, il est urgent d'agir. Selon la dernière étude publiée dans The Lancet, 21,5% des femmes et 13,8% des hommes ont subi des violences sexuelles avant l'âge de 18 ans au Luxembourg. Le Planning Familial l'a rappelé dans son rapport sur l'année 2024, 65% des victimes de violences sexuelles accompagnées au Luxembourg durant l'année 2024 ont subi une violence sexuelle avant l'âge de 18 ans et près d'une victime sur trois avant l'âge de 12 ans. Au Luxembourg, un enfant sur cinq est victime de violences sexuelles. Ces chiffres ne sont pas de simples statistiques, ce sont des vies fracturées et des enfances volées. Derrière chaque pourcentage, il y a une voix, une souffrance et un besoin immédiat d'écoute et de soutien. C'est précisément la mission d'Innocence en Danger Luxembourg et pourtant, aujourd'hui, le cadre administratif exige que nous attendions trois années avant de pouvoir être reconnue d'utilité publique et donc nous constituer partie civile auprès des victimes. Nous ne pouvons pas mettre en pause la protection des mineurs. Pas trois ans. Pas trois mois. Même pas trois jours. Chaque jour notre association est témoin de la solitude des enfants, adolescents et adultes victimes de violences sexuelles dans l'enfance qui ont en commun une même détresse : celle d'avoir subi l'impensable et de devoir, ensuite, affronter seules un système judiciaire qu'elles connaissent peu, et qui bien souvent les dépasse. Au-delà des procédures, ce que ces personnes demandent est profondément humain : être entendues, crues et accompagnées. Trop d'entre elles se heurtent à un silence institutionnel, à des délais qui s'étirent, à un manque d'informations claires sur leurs droits et sur les étapes à venir. Notre association tente d'y répondre au quotidien : en leur offrant un espace d'écoute sécurisant, en les aidant à comprendre leurs droits, en les accompagnant dans leurs démarches judiciaires et administratives, en leur rappelant qu'elles ne sont pas seules. Mais notre action a ses limites si elle ne s'inscrit pas dans un cadre judiciaire réactif, humain et accessible. Rappelons que dans ce contexte déjà difficile, nous avons été profondément choqués de constater qu'un journal luxembourgeois reconnu a offert une tribune publique à un pédocriminel condamné en premier instance. Ce geste envoie un message extrêmement douloureux aux victimes : celui que la voix des agresseurs d'enfants peut résonner plus fort que la leur. C'est pourquoi, nous sollicitons, Madame la Ministre, une dérogation exceptionnelle au délai requis pour la reconnaissance d'utilité publique. Elle nous permettrait d'élargir notre action, d'accéder à des financements essentiels et d'affirmer notre légitimité à agir immédiatement, efficacement et durablement auprès des victimes. La loi impose en principe un délai de trois ans d'existence avant de pouvoir solliciter le statut d'utilité publique. Cependant, nous sollicitons respectueusement une dérogation à ce délai, au vu de l'urgence sociale de notre mission, de l'expérience du réseau international dont nous faisons partie, et de la nécessité impérieuse d'agir immédiatement pour les enfants victimes au Luxembourg. Madame la Ministre, vous avez le pouvoir d'accélérer cette reconnaissance. Et en le faisant, vous enverrez un message fort : que la protection des enfants n'attend pas. Qu'aucune voix ne doit être laissée sans réponse. Nous faisons appel à vous non seulement en tant que responsable politique, mais aussi en tant que femme, en tant qu'être humain. Vous avez le pouvoir d'agir là où l'attente est synonyme de souffrance. Accorder cette dérogation est bien plus qu'un geste administratif, c'est un acte de courage, de responsabilité et d'humanité. C'est dire haut et fort que les enfants comptent plus que les délais. Que leur sécurité ne se négocie pas. Que face aux violences, il n'y a pas de place pour l'attentisme, ni pour le silence. Nous restons bien entendu à votre disposition pour tout complément d'information ou entretien, et vous prions d'agréer, Madame la Ministre, l'expression de notre haute considération. Signataires : Homayra Sellier, fondatrice et présidente d'Innocence en Danger Eolia Verstichel-Boulanger, vice-présidente d'Innocence en Danger Luxembourg Maître Nathalie Sartor, avocate d'Innocence en Danger Luxembourg

Notre combat !

La protection de l'enfance

Les violences sexuelles ne sont pas un épi phénomène mais un fléau qui révèle de la santé publique.

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Contre l'enfance maltraitée, il ne suffit pas de s'indigner.

Il faut se Mobiliser, Dénoncer, Agir