par IED Luxembourg 26 mai 2025
Quand un média donne la parole à un pédocriminel condamné en première instance, ce sont les victimes qu’il piétine. Innocence en Danger Luxembourg exprime sa plus vive indignation face à la décision du Luxemburger Wort d’accorder une pleine page à un homme condamné en mars 2025 à 13 ans de prison, dont 8 avec sursis, pour des faits extrêmement graves d’atteintes sexuelles sur mineurs, notamment sur sa propre fille. Malgré le fait que l’individu ait fait appel, les éléments du dossier sont clairs, établis, et d’une gravité inouïe. L’auteur a produit, détenu et diffusé du contenu pédopornographique pendant plus de dix ans. Les enquêteurs ont saisi plus de 23 000 fichiers à caractère pédopornographique ou autres contenus sexualisés incluant 10 000 photos et 600 vidéos, impliquant des enfants âgés de 1 à 16 ans violés par des adultes ou ayant des relations entre eux. 1500 photos montrent sa propre fille, nue. Ces photos ont été partagées avec d’autres pédocriminels. Deux amies de la fillette sont également victimes. Selon certaines sources médiatiques, la fille de l’auteur, toujours mineure vivrait encore sous son toit, alors même qu’elle est identifiée comme victime. Malgré un premier signalement, l’individu aurait pu continuer à être en contact avec des enfants. Donner aujourd’hui une tribune à une personne condamnée pour avoir produit, détenu et diffusé des contenus représentant des enfants violés par des adultes, c’est faire taire les victimes, normaliser l’inacceptable, et faire preuve d’un grave manquement à l’éthique journalistique. La liberté de la presse est une valeur fondamentale. Mais elle ne peut, en aucun cas, être utilisée pour offrir une plateforme publique à un homme condamné pour des faits d’une telle gravité, alors même que la protection de l’enfant reste manifestement défaillante. Innocence en Danger Luxembourg exige la mise en sécurité de la mineure concernée, une réévaluation du cadre de protection de l’enfance au Luxembourg et une réflexion urgente au sein des rédactions sur leur rôle éthique et leur responsabilité sociale, en particulier dans les cas de violences sexuelles sur mineurs. Innocence en Danger reste aux côtés des victimes, pour faire entendre leur voix, défendre leur dignité, et exiger que les institutions - y compris les médias - prennent enfin leurs responsabilités pour protéger les mineurs, sans compromis.
par Évènement 9 mai 2025
DIMANCHE 15 JUIN 2025 L’association Innocence en Danger Luxembourg sera présente à la Fête Multiculturelle de Hesperange ! Nous vous invitons à venir nous rencontrer lors de la Fête de l’Amitié au Parc Communal Hesperange. (KIOPA - 9 rue de Bettembourg) Ce sera l’occasion d’échanger, de découvrir nos actions pour la protection des enfants et d’en savoir plus sur la façon dont vous pouvez soutenir notre cause. Nous serons ravis de vous accueillir sur notre stand !
par Homayra Sellier 17 avril 2025
Votre agresseur est peut-être déjà cité dans une autre affaire, ce qui signifie que vous n'êtes probablement pas la seule à avoir souffert de ses actes. Il se pourrait qu'un coabusé, quelqu'un qui a également été victime de cette personne, attende de vous connaître pour partager son expérience, créer un lien qui pourrait être essentiel pour votre parcours de guérison et pour permettre à la justice de le poursuivre, et ainsi prévenir d’autres actes criminels. Vous devez comprendre que si vous avez été confrontée à des violences sexuelles, vous n’êtes pas seule dans cette épreuve. Il est naturel de ressentir le besoin de rester silencieuse face à de telles expériences, car le silence peut parfois sembler être un refuge, un moyen de se protéger des douleurs supplémentaires. Cependant, il est crucial de réaliser que ce silence ne protège ni vous ni les autres qui pourraient devenir ou qui ont déjà été des cibles de ce même prédateur. En choisissant de ne pas parler, vous risquez de laisser cet individu impuni, lui permettant ainsi de continuer à infliger des souffrances à d'autres. Décider de rompre ce silence et de chercher d'autres personnes qui, comme vous, auraient croisé le chemin de cette personne est un acte de bravoure considérable. Cela nécessite non seulement du courage, mais également une volonté de prendre le contrôle de votre vie. En agissant ainsi, vous commencez non seulement un chemin vers votre propre guérison, mais vous participez à un effort collectif pour exposer ceux qui se livrent à de tels actes en toute impunité. Cet acte courageux permet de garantir que ces individus ne puissent plus nuire à d'autres, en montrant qu'ils ne doivent pas se cacher derrière la peur du silence. Vous méritez d’être entendue, de revendiquer votre droit à la justice, et de voir votre voix reconnue dans un système qui peut parfois sembler lent à rendre honneur à la vérité. En unissant vos forces avec d'autres victimes, vous formez une communauté de soutien, de compréhension, et de résilience, ce qui peut être incroyablement puissant dans le cheminement vers la guérison. ⸻ Coabuse: Bientôt 8 ans & déjà plus de 6900 utilisateurs ! Votre agresseur est peut-être déjà cité dans une autre affaire... Un coabusé attend peut-être de vous connaître. 269 personnes différentes ont reçu un ou plusieurs matchs confirmés. 100% des retours sont très positifs. Jetez votre bouteille à la mer en cliquant sur l'image ci-dessous ( ou ici )
par ÉVÈNEMENT 12 février 2025
15 ET 16 MARS 2025 L’association Innocence en Danger Luxembourg sera présente au 42° Festival des Migrations, des Cultures et de la Citoyenneté ! Nous vous invitons à venir nous rencontrer lors de cet événement incontournable. Ce sera l’occasion d’échanger, de découvrir nos actions pour la protection des enfants et d’en savoir plus sur la façon dont vous pouvez soutenir notre cause. Nous serons ravis de vous accueillir sur notre stand ! 
par IED 22 juillet 2024
Appel à témoins C'est un dossier hors-normes qui arrive devant le tribunal correctionnel de Châteauroux du 14 au 18 octobre 2024. Devant l’ampleur de la procédure, le président du tribunal judiciaire a d’ailleurs été contraint de renvoyer le procès initialement prévu en janvier 2024, ce dernier indiquant : « Je ne pensais pas que ces mots sortiraient un jour de ma bouche, mais le tribunal matériellement ne peut pas examiner les faits » https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/jeunes-de-l-ase-du-nord-maltraites-dans-l-indre-le-proces-est-renvoye-en-octobre-8613370 En effet, dix-neuf personnes sont poursuivies pour avoir accueilli des jeunes de l'ASE du Nord durant des années sans avoir les agréments nécessaires pour accueillir des mineurs et en leur faisant subir des maltraitances et violences. Deux prévenus sont parvenus à organiser un véritable réseau d’accueil de mineurs pris en charge par l’ASE du Nord (59) lors de séjours dit « de rupture » dans le département de l’Indre, et ce notamment au Mouhet et dans les communes adjacentes à La Châtre (36). Ils ont réussi à gagner la confiance de l’ASE du NORD et à accueillir des dizaines d’enfants en les confiant à plusieurs familles ne disposant pas de l’agrément nécessaire non plus. Les mineurs dénoncent des faits de violences, de maltraitances et de travaux forcés. L’ASE du NORD se prévaut de ce qu’il est difficile d’effectuer des contrôles systématiques s’agissant de courts séjours. Ces individus agiront ainsi pendant des années contre une rétribution financière et sans aucune autorisation pour accueillir des mineurs dans ce département. Une procédure a pu être ouverte à la suite de l’admission au CHU de Limoges d’un des mineurs après une chute de vélo, le 2 septembre 2017. Les dix-neuf prévenus sont renvoyés devant le tribunal correctionnel notamment pour des faits d’accueil collectif de mineurs à caractère éducatif sans déclaration préalable, exécution d’un travail dissimulé, violence sur une personne vulnérable, administration de substances nuisibles ou encore travail forcé. Devant un dossier d’une telle ampleur et d’une telle gravité, Innocence en Danger s’étonne de la quasi-absence des victimes sur le banc des parties civiles. Cela vient démontrer la peur très prégnante chez les victimes de faire entendre leurs voix dans une telle procédure qui vient remettre en question le fonctionnement de l’Aide sociale à l’enfance. Ces victimes ont vu leurs vies détruites par l’Aide sociale à l’enfance, qui avait la lourde tâche de les accompagner et de leur apporter un soutien éducatif. L’Aide sociale à l’enfance a failli très gravement dans sa mission première, c’est pourquoi Innocence en Danger s’est constituée partie civile afin de porter la voix de toutes les victimes silencieuses. Innocence en Danger lance un appel à témoigner de toute personne ayant été victimes, ayant eu connaissance ou ayant été en contact avec ce réseau. Ces témoignages seront analysés et mis en perspective par les avocats pénalistes du comité juridique de Innocence en Danger. Nous remercions tous les témoins de nous écrire à l’adresse suivante : contact@innocenceendanger.org
par IED 6 mai 2024
Demande de transparence sur la pénalisation de l’Inceste en France https://www.europarl.europa.eu/petitions/fr/petition/content/1334%252F2023/html/Donn%25C3%25A9es%2Bstatistiques%2Bet%2Brespect%2Bdes%2Bconventions%2Bet%2Btrait%25C3%25A9s%2B-%2Binceste Le saviez-vous ? Tout citoyen européen a le droit d’adresser une requête (pétition) relevant du domaine de compétence de l'Union Européenne. Les pétitions recevables sont examinées par la commission et le pétitionnaire peut ensuite être entendu pour demander qu'une enquête soit menée sur l'objet de sa pétition (ou que d'autres mesures appropriées soient imposées pour apporter une réponse satisfaisante à la pétition). Cette pétition est recevable et a déjà 230 votes ! L'objectif de cette pétition est d'obtenir des données statistiques relatives : - à l'inceste et au respect des conventions et charte des droits fondamentaux de l'UE, - au délais encourus, - au respect de la parole de l'enfant - au respect de la vie familiale, - au respect du droit européen en France Le pétitionnaire déplore l'absence de statistiques détaillées (nombre de condamnations par type d'auteur, classements sans suite, etc…). La CIIVISE n'a pas eu accès à ces données. Signer cette pétition, c'est forcer la commission européenne à mener l'enquête et le Parlement à légiférer sur cette question. Chaque vote compte. Rares sont les pétitions qui atteignent 1000 votes (moins de 5 par an !). Si celle-ci les atteint, ce serait un signe fort. C'est à notre portée ! Le vote est anonyme, il faut simplement se créer un profil sur le site. Si le lien est capricieux, utilisez son numéro : 1334/2023 via le lien de recherche : https://www.europarl.europa.eu/petitions/fr/show-petitions ). Tout citoyen européen peut voter. Je signe la pétition ! Faites passer l'info ! Les Articles 20(d), 24 et 227 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE), et l’Article 44 de la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne prévoient et encadrent le droit de pétition eu Parlement Européen. La procédure applicable au traitement des pétitions est fixée aux Articles 226 à 230 du règlement intérieur du Parlement, ainsi qu’à son annexe VI (XX), qui donne compétence à une commission parlementaire, la commission des pétitions. En 2022, la commission des pétitions a organisé sept missions d’information dans les pays membres concernées par ces sept requêtes, deux ateliers couvrant des sujets évoqués dans les pétitions et six auditions publiques, en partie conjointement avec d’autres commissions parlementaires. Ces auditions ont permis de couvrir un large éventail de sujets abordés dans des pétitions.
par IED 20 mars 2024
S’est achevé ce mardi 19 mars 2024, le procès en appel de Sergio Gil Gonzales. Il avait été condamné le 29 mars 2023 par la cour d’assises du Vaucluse à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une peine de 22 ans de sûreté pour l’assassinat de sa fille Sarah. La cour d’appel de Nîmes a ainsi confirmé la décision de première instance, le condamnant à la même peine, mais également à une interdiction définitive de territoire français. Pour rappel, le 18 juillet 2020, Sergio Gil Gonzales, après avoir lié les pieds et les mains de sa fille, l’avait laissé se noyer dans le Rhône pour se venger d’avoir été quitté par la mère de la fillette. En effet son ex compagne, Hélène, avait le jour du drame refusé une énième fois de reprendre la vie commune, après de multiples épisodes de violences. L’association Innocence en Danger, constituée partie civile dans cette affaire, était représentée en appel comme en première instance par Me François-Xavier Kozan, avocat au barreau de Toulon.
par IED 29 février 2024
Un chef d’entreprise condamné à Paris pour pédopornographie et traite des êtres humains  sous le phénomène de live streaming. Le 27 février 2024, le Tribunal judiciaire de PARIS a condamné un chef d’entreprise français pour des faits de consultation, d’acquisition de fichiers à caractère pédopornographique, complicité d’agressions sexuelles sur mineurs, et traite des êtres humains commise au préjudice de mineurs. Depuis la France, cet homme commandait et payait pour visionner en live streaming des agressions sexuelles de mineurs aux Philippines et au Kenya, la plus jeune victime était âgée de seulement 7 ans. Dans son réquisitoire, le représentant du Ministère Public, a rappelé que l’exploitation sexuelle d’un mineur par un réseau qu’il soit familial ou plus élargi conduit à une déshumanisation totale de l’enfant qui devient un objet mercantile. Ces jeunes victimes n’ayant pas pu être identifiées, l’Association Innocence en Danger, représentée par Maître Nathalie BUCQUET, Avocat au Barreau de Paris, s’était constituée partie civile pour leur donner une voix, et rappeler la gravité des traumatismes subis par ces enfants se trouvant souvent en grande précarité. C’est un travail d’enquête méticuleux mené par l’OFMIN et grâce à la coopération internationale que ce père de famille de 50 ans, totalement inséré, a pu être identifié et interpellé. Face à l’explosion du phénomène des live-streaming pédocriminels, la réponse pénale s’est adaptée pour sanctionner les auteurs qui, non contents de télécharger massivement du contenu pédopornographique, sont à l’origine de la production de nouveaux fichiers pédopornographiques, participent à la commission d’agressions sexuelles et viols, et permettent leur diffusion sans fin. Sous l’impulsion du Parquet de PARIS, les auteurs sont désormais en conséquence poursuivis des chefs de « complicité de viol, d’agression sexuelle, association de malfaiteurs et traite d’êtres humains ». L’homme a écopé d’une peine d’emprisonnement de trois ans dont deux ans ferme assorti d’un suivi socio-judiciaire pendant trois ans avec notamment une obligation de soins.
par Constitution de Partie Civile 24 janvier 2024
Le 30 janvier 2024, débutera le procès de Francois Bossy. Instituteur dans la commune de Caveirac, il comparaitra devant la Cour d’Assises du Gard, siégeant à Nîmes. Il est poursuivi pour viol commis sur mineur de moins de 15 ans, tentative de viol et d’agression sexuelle imposée sur mineur de moins de 15 ans, détention de l’image d’un mineur présentant un caractère pornographique et consultation habituelle d’un service de communication en ligne mettant à disposition des images pornographiques de mineurs. Les faits remontent à 2016, sur six petits élèves âgés de 4 ans, qui ont été décrit des jeux à caractère sexuel, notamment pendant les moments de sieste et de classe. Les parents quant à eux décrivent un instituteur à l’aspect négligé, qui n’hésitait pas à hurler dans la classe. Après une première garde à vue en 2017, huit mois après le dépôt d’une première plainte il a été détenu dans le cadre de sa mise en examen pendant deux ans et demi. À la fin de sa détention provisoire, il a été placé sous contrôle judiciaire en janvier 2020, pour des motifs de santé, décision qui a indigné les parents des enfants victimes. Le procès pénal avait été suspendu suite à un pourvoi en cassation par l’ex-instituteur, lequel a été rejeté, permettant enfin le jugement de l’intéressé qui nie les faits depuis leur révélation. L’avocate Elodie Toniazzo représentera l’association Innocence en Danger, constituée partie civile dans cette affaire.
par Constitution de Partie Civile 3 janvier 2024
Le 8 janvier 2024, débutera le procès devant le tribunal correctionnel de Châteauroux relatif à des adolescents de l’ASE (Aide sociale à l’enfance) du Nord maltraités pendant leurs vacances. Dix-neuf prévenus comparaîtront pour avoir accueilli des jeunes de l’ASE du Nord sans avoir les agréments nécessaires ainsi que pour violences et maltraitances. Certains sont également poursuivis pour des faits de travail dissimulé ,de fraude fiscale, d’administration de substance nuisible avec préméditation ou guet-apens, de violences sur personnes vulnérables, de soumission d’un mineur à des conditions d’hébergement indignes ou encore de faux en écriture. Les faits se sont déroulés entre 2010 et 2017 : des adolescents de l’ASE ont été accueillis en vacances dans l’Indre, le Limousin et la Creuse dans une structure d’accueil crée par plusieurs prévenus sans avoir les diplômes nécessaires. Innocence en danger se constitue partie civile et sera représentée par Me Sannier et Me Loirat. https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/indre-des-ados-de-l-ase-du-nord-maltraites-pendant-leurs-vacances-17-personnes-bientot-jugees-5501461

DEMANDES RÉCEPTIONNÉES PAR IED EN 2025 EN FRANCE

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